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   Il fait soleil. La cigale chante. Maman Julianna et papa Paul relaxent sur leur galerie du 114, rue Saint-Louis. L’autre côté de la rue, ma tante Thérèse étendue dans sa chaise longue, envoie la main. En face, chez mon oncle Edmond, la petite Morris jaune décapotable de ma tante Julienne entre dans la cour. À côté, mon oncle Armand se berce sur son perron en fumant sa pipe.

    Princeville dans les années 1950. Situé au cœur de la région des Bois-Francs, au pied des Appalaches, coin de pays réputé pour son sirop d’érable. Une partie de sucre n’attend pas l’autre dans les cabanes du grand-père Houle, des deux mononcles Paul, du mononcle Aurèle.

    Huguette Thiboutot naît le 23 juillet 1938 dans la p’tite maison grise. Six ans plus tard, la famille déménage l’autre côté de la rue au 114, rue Saint-Louis. Enfance active, adolescence hyperactive, la petite histoire du Québec s’écrit. Deux épidémies de paralysie infantile font au moins quatre victimes dans son entourage Tous les membres de la famille maternelle, les Lévite Houle, sont musiciens. Ça swinge la basquaise dans l’fond d’la boite à bois ! Elle apprend le piano au couvent. Elle solfie les albums de La Bonne Chanson de l’abbé Gadbois. L’histoire de cet abbé bâillonné par sa communauté religieuse est scandaleuse. La vie du couple Mondelet-Pacaud qui résiste à ces dictateurs en soutane apporte un baume au cœur de l’agressée sexuellement par son curé employeur. Elle est l’organiste de la paroisse de l’âge de treize ans jusqu’à son mariage à vingt et un ans. Sa vie d’organiste et d’étudiante chez les SS de l’Assomption de la Sainte Vierge bouillonne d’anecdotes cocasses. Les Jean et les John se disputent le privilège de petit ami.

  Issue d’un milieu ouvrier, elle entre dans le milieu patronal petit-bourgeois québécois en se mariant en 1960. Commence alors une tout autre vie au 145, rue Gaudet. Ses années Thiboutot-Morin, mère de David et d’Isabelle, épouse d’un épicier en gros, bouclent le récit captivant de 114, rue Saint-Louis. Toute une vie !


     

 

 

 

 

Huguette Thiboutot est musicienne, artiste peintre, écrivaine.  Québécoise pure laine, elle fait carrière dans l’enseignement du piano et de l’orgue.  Puis, elle commence à peindre et exposera à Montréal, New York, Los Angeles, Miami, Paris.  Écrivant depuis toujours, sa plume est fougueuse, intense, créatrice.  114, rue Saint-Louis est sa troisième publication.  

 

 


 

 

Est disponible depuis le 2 décembre 2018 :

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  • Dans tous les Renaud-Bray et Archambault (demandez-le au libraire si vous ne le voyez pas)
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 114, rue Saint-Louis

Le livre qui raconte Toute une vie!

On pleure parfois mais, surtout, on rit!


 

L'équipe qui a accompagné Huguette lors du lancement de 114, rue Saint-Louis à Princeville, le dimanche 2 décembre 2018.

Vidéo en direct du lancement officiel.